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Les bois entourant l’ancien hameau du Châlet-à-Gobet sont un point de repère fondamental pour les lausannois qui s’y rendent tout au long de l’année afin de pratiquer de nombreux loisirs. Cependant, l’ensemble des bâtiments qui marquent l’entrée nord de la ville sont partiellement en état de ruine depuis qu’un incendie a en partie détruits les écuries historiques en 2007. Fin 2011, la ville de Lausanne, en partenariat avec la fondation “la Porte des Etoiles”, lance un concours pour la rénovation et l’extension des bâtiments existants. Le programme comprend un planétarium ainsi qu’un centre des sciences et de la nature.

La nature emblématique du projet est équilibrée par une réponse rationnelle au programme et aux contraintes du site. C’est en isolant le planétarium et les activités intrinsèquement liées que le projet peut exploiter le fort potentiel d’expression volumétrique. Cette séparation permet également une intervention plus subtile sur les bâtiments historiques. A l’apparence évidente, cette décision n’émerge pas de la simple lecture du programme mais résulte d’une interprétation astucieuse du plan de quartier.

Les bâtiments existants retrouvent leur gloire d’antan ; la reconstruction des écuries est contemporaine mais reste toutefois modeste. Un dégagement vertical sur l’entier du volume submerge l’entrée de lumière naturelle et permet, de nuit, un regard sur la voûte céleste. En contraste, le planétarium se veut volontairement iconique, enveloppé par une mystérieuse façade semi-transparente en panneaux de cuivre perforés. Il est défini par une géométrie anguleuse forte – une constellation, une météorite, un vaisseau spatial – la nouvelle construction revendique clairement son appartenance céleste. Rétablissant ainsi la balise nord de la ville, le nouveau planétarium s’implante face à sa contrepartie historique, créant un dialogue où chacun des volumes peut s’exprimer au travers de l’architecture de son temps. Un espace public relie les deux entités ; un nouveau pôle d’activités permettant au hameau du Châlet-à-Gobet de devenir ainsi un véritable point de convergence.