deux villas urbaines
Implanté dans un tissu résidentiel du quartier de Chailly à Lausanne, le projet Esplanade 10 propose une réponse architecturale mesurée à la question de la densification en milieu urbain. Ainsi, il se compose de deux villas urbaines, chacune abritant deux logements superposés. Ce choix typologique permet de maintenir une échelle domestique, tout en intégrant une densité adaptée au contexte bâti environnant.
Une typologie verticale, traversante et orientée
D'un point de vue spatial, chaque logement se développe sur quatre niveaux et bénéficie d’une triple orientation, assurant une qualité de lumière naturelle constante et des vues multiples. La disposition traversante des espaces permet une relation fluide entre intérieur et extérieur, articulée autour de deux séquences distinctes : un jardin privatif en rez-de-chaussée, et une terrasse en attique avec vue dégagée sur le Léman et les Alpes.
Un langage architectural sobre et pérenne
L’expression architecturale du projet repose sur l’usage de panneaux de béton préfabriqué en façade. Ce matériau, choisi pour sa durabilité et sa neutralité expressive, confère aux volumes une sobriété contemporaine. Il dialogue avec les éléments végétaux environnants et inscrit le projet dans une temporalité longue.
Intégration de technologies durables
Dans une volonté affirmée de réduire l’impact environnemental, le projet intègre des solutions techniques respectueuses des ressources. Ainsi, des sondes géothermiques assurent le chauffage des logements, tandis que des panneaux photovoltaïques en toiture contribuent à la production d’énergie renouvelable. Ces dispositifs sont intégrés avec discrétion dans l’ensemble bâti, permettant de concilier performance énergétique et qualité architecturale.
Espaces extérieurs partagés et micro-urbanité
Outre les espaces privatifs, Esplanade 10 accorde une attention particulière aux espaces extérieurs collectifs. En effet, des zones de rencontre, des bancs et des cheminements végétalisés favorisent la convivialité entre habitants. Ces aménagements encouragent une forme de micro-urbanité, où les usages partagés renforcent le lien social à l’échelle de la parcelle. Par conséquent, l’articulation entre intimité et communauté devient un enjeu central du projet.